4 étapes pour (enfin !) apprendre à lâcher prise

La « bienveillance » … S’il y a bien un terme qui se répand comme une traînée de poudre sur Internet, c’est celui-ci. Souvent mise en lumière lorsque l’on parle d’éducation et du climat positif et empathique que l’on construit autour de son enfant, elle est pourtant mise de côté lorsqu’il s’agit d’une autre personne qui mérite un peu de clémence, de douceur et de lâcher prise aussi : toi, le parent. 💖​

 

Dans ce nouvel article, je te propose donc de mettre ton quotidien sur pause, d’oublier, le temps de sa lecture, tes obligations et responsabilités diverses et de faire un point : de quelles manières puis-je aborder le tourbillon de la vie quotidienne et offrir toute la bienveillance et la disponibilité que mes enfants méritent sans y perdre des plumes ? 🤭

 

Le lâcher prise, c’est quoi exactement ?

 

Eh bien c’est assez simple. Le lâcher prise c’est la capacité à :

 

  • accepter la réalité telle qu’elle est, avec ses limites et ses imperfections,

 

  • prendre de la distance face à une réalité imaginaire où l’on s’imagine pouvoir tout gérer et où tout se passe toujours comme prévu,

 

  • renoncer à l’idée de vouloir tout contrôler et de protéger tout le monde face à ce qui pourrait éventuellement se produire,

 

  • se détacher de ce qui nous tourmente et nous empêche d’avancer dans notre quotidien.

 

Cette définition en 4 points est particulièrement complète et nous montre que le lâcher prise n’est en rien compliqué, même s’il nécessite de se pencher sérieusement dessus.

 

Mais bonne nouvelle, cela s’apprend ! Si, si !

 

Comment pratiquer le lâcher prise ?

 

Voici mon plan d’action en 4 étapes :

 

1ère étape : Identifier quels sont les déclencheurs de ton stress

 

Pour cela, tu dois identifier les habitudes et les situations qui te conduisent généralement au stress et à l’anxiété :

 

👉​ rendez-vous de travail en même temps que le sport de ton enfant,

 

👉 problèmes de voiture qui ne démarre qu’une fois sur deux,

 

👉​ mauvaise entente avec l’enseignant de ton enfant,

 

👉 reproches fréquents de ton mari ou de ta mère,

 

👉 sollicitations trop répétées d’une voisine,

 

👉​ notifications incessantes du téléphone…

 

2ème étape : Lister les solutions et les alternatives

Une fois le diagnostic posé et les déclencheurs repérés, il est temps de chercher des solutions ou des alternatives :

 

➡️​ Puis-je organiser du covoiturage pour le cours de danse de ma fille (de 17h à 18h 🙄) ou le foot de mon fils (de 17h30 à 18h30 🙄) ?

 

➡️ Puis-je changer ma manière de communiquer avec l’enseignant de mon enfant ?

 

➡️​ Puis-je désactiver les notifications de certaines de mes applications ?

 

➡️​ Etc.

 

3ème étape :  Introduire des changements en douceur

Voilà un conseil qui risque de te plaire ! Tu n’as pas besoin de faire la révolution à la maison et de changer totalement ton quotidien, non, non !

 

Des petits changements simples et efficaces pourront, au fil du temps, améliorer ton confort de vie et te faciliter dans tes tâches.

 

Eh oui, la bienveillance, c’est aussi améliorer son quotidien en douceur, sans le brusquer ni le modifier radicalement.

 

Le mode de vie qui est le tien te plaît sans doute parce que justement, c’est le tien. Nul besoin, donc, de tout changer, il suffit parfois de simples aménagements, en douceur. 🤗

 

4ème étape : Accepter ses émotions, même si elles nous submergent parfois

Les émotions et pensées qui nous submergent parfois ne sont pas nos ennemies. Accepter de les ressentir et les laisser s’exprimer peut parfois nous être très utile.

 

Si tu t’intéresses de près à l’éducation bienveillante, tu sais sans doute l’importance :

 

  • d’aider ton enfant à accepter ses émotions,

 

  • de lui donner les clés pour les comprendre et les exprimer,

 

  • de l’aider à mettre des mots sur ses maux.

 

Alors, pourquoi cela ne serait-il pas valable pour nous aussi ? 🙃

Acceptons les émotions qui nous traversent à un instant T et apprenons, nous aussi, à les apprivoiser.

 

Comme tu l’as sans doute compris, il n’est pas si difficile d’apprendre à lâcher prise. Et ce, pour le bien-être du foyer familial mais avant tout, pour son bien-être à soi. 🫶​

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