enfant gros mots

Mon enfant dit des gros mots : comment gérer la situation ?

Moments de déception, d’énervement, de fatigue, de trop-plein ou tout simplement par habitude… Les occasions amenant ton enfant à prononcer, de temps à autres, des gros mots sont diverses et les raisons multiples.

 

Comment gérer la situation ?

 

C’est ce que je t’explique ci-dessous ! 🤗​

 

Deux diagnostics possibles

Pour pouvoir résoudre un problème – car oui la grossièreté est bien un problème – il faut tout d’abord pouvoir l’identifier et en connaître la nature.

 

Et là, deux possibilités s’offrent à toi. Ton enfant dit des gros mots :

 

  • Soit avec la volonté évidente de blesser une autre personne,

 

  • Soit par inadvertance, comme une mauvaise habitude prise au fil du temps, sans volonté de blesser qui que ce soit.

 

Selon le diagnostic, les réponses à apporter pourront varier légèrement. Néanmoins, il existe des solutions qui conviendront parfaitement à l’une ou l’autre des deux situations. 🤗​

 

Découvrons-les donc ensemble.

 

1ère solution : On communique et on explique

On explique à son enfant la signification et les conséquences que peuvent avoir certains gros mots.

 

On peut lui dire, par exemple :

 

  • « Ce mot-là peut faire de la peine »,

 

  • « Cette expression peut blesser ton camarade de classe »,

 

  • « Si tu dis cette phrase à ton petit frère, il va être très triste. »

 

Voilà une occasion en or pour développer l’empathie de ton enfant !

 

Il est bon, aussi, d’expliquer à ton enfant qu’en s’abstenant de dire des gros mots :

 

👉​ Il donnera une image positive de lui aux gens,

👉​ Il ne blessera personne et sera apprécié,

🫱 Il fera preuve de maturité,

👉​ Il se montrera plus responsable.

 

2ème solution : On remplace les « gros » mots de son enfant par des « petits » mots !

Lors d’un moment de calme, on s’assoit avec son enfant et on décide, ensemble, par quels mots (rigolos) on va bien pouvoir remplacer les gros mots du quotidien.

 

Ce sera d’ailleurs l’occasion d’élargir son lexique.

 

On n’hésite pas à proposer des mots tels que :

  • Saperlipopette !
  • Flûte !
  • Flûte et reflûte (en cas de très grosse colère) !
  • Mince !
  • Sapristi !

 

Et on propose aussi des mots totalement détournés de leur sens originel,

  • Mercredi !
  • Cornichon !
  • Purée !

 

3ème solution : On sert de modèle

Il était utile de le préciser, même si tu t’en doutes déjà : on arrête aussi, en tant que parent, d’utiliser des gros mots devant son enfant ! 🫣

 

En effet, faire preuve de cohérence est ici très important, voire fondamental : comment ton enfant pourrait-il arrêter de dire des gros mots si ses parents ou grands-parents en disent à longueur de temps ?

Alors, on respire un bon coup et on prend de bonnes résolutions afin d’être un modèle pour son enfant.

 

Et si malgré nos efforts, notre langue fourche, on présente ses excuses et on se met à appliquer, nous aussi, la 2ème solution décrite ci-dessus ! 😅

 

4ème solution : On propose des alternatives aux gros mots à notre enfant

Et des alternatives aux gros mots et aux insultes, il y en a plein !

Voici quelques idées que tu peux tester avec ton enfant afin de voir laquelle lui conviendra le mieux :

 

🤝 Conseille-lui de reconnaître et d’identifier les moments où il sent la colère monter. Encourage-le alors, à faire preuve de patience et à essayer de surmonter cette colère.

 

🧠Propose-lui d’autres moyens d’exprimer sa colère, sans blesser personne par ses mots ou ses gestes : exercices de respiration profonde, bouteilles sensorielles et bocaux calmants…

 

🗯️ La boîte à gros mots : voilà un concept proposant aux enfants, non pas de s’interdire à prononcer des jurons mais plutôt de les dire en toute discrétion, dans une boîte, sans blesser personne. Cette idée se répand dans certaines classes, défendue par de nombreux enseignants tels que Jérôme Tcherniatinsky qui se demande, sur le site ICEM dédié à la pédagogie Freinet :

« Pourquoi quand l’enfant est en colère, n’a-t-il pas le droit de se « défouler » par les mots ? Il est capable de le comprendre si on lui explique que l’on n’a pas le droit de blesser les autres, y compris avec des mots, à condition qu’il existe dans l’école, des lieux où la parole à une valeur, et où régler des conflits. »

 

Comme tu peux le voir, des solutions pour aider son enfant à ne plus prononcer de gros mots, il en existe. Les deux conseils les plus importants étant, selon moi, l’importance de la communication et de servir de modèle et d’exemple en tant que parent. Et par chez toi, quelles solutions as-tu réussi à mettre en place pour limiter les gros mots de ton enfant ? On veut tout savoir !

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