Éviter le Baby Blues | L’Ordonnance de la Bouche d’une Maman
Une maman épuisée, un manque cruel de sommeil et un bébé qui ne fait pas ses nuits… Ça sent le baby blues à plein nez. Tu ne le connais pas ? Je te le présente. Baby blues, voici une maman fatiguée. Jeune maman, voici le célèbre baby blues, alias la dépression post-partum. Dépression c’est pas très joli, n’est-ce pas ? Baby blues, c’est plus classe, ça a du rythme, on croirait même à un truc cool. 😅 Mais crois-moi sur parole, cette période de mélange entre fatigue intense, pensées obsessives et auto-critiques n’a rien d’agréable. Alors que dirais-tu d’une ordonnance en toute sincérité pour éviter de croiser le chemin du baby blues ?
Trier son Alimentation pour éviter le baby blues
Tu n’es pas sans savoir que ton alimentation joue un rôle crucial dans ta santé. Mais savais-tu que même ta santé mentale en dépend ? Attends, j’enfile mes lunettes de fille sérieuse. 🤓
En effet, les aliments qui contiennent du gluten sont en partie responsables de l’état de fatigue. D’ailleurs, les personnes qui ont adopté une alimentation plus saine et sans gluten ont constaté un regain d’énergie. Et le plus cruel dans tout ça, c’est que même sans intolérance ni allergie, le gluten jouera ce même rôle à terme s’il est consommé à chaque repas.
Même si entre deux couches et un bébé scotché à toi, tu n’as pas forcément le temps d’organiser un buffet… Prends tout de même conscience qu’un repas équilibré est essentiel. Dis-toi juste que soigner ton système immunitaire est le meilleur moyen d’être pleinement présente pour ton bébé.
Bon, je ne te dis pas de rayer les aliments contenant du gluten de ta liste de courses, sauf si tu le souhaites. Néanmoins, entre une assiette de pâtes et une poêlée de légumes avec une viande, préfère le deuxième choix. 🙄
S’entourer pour mieux appréhender
Honnêtement, passer toutes ses journées seule, entre 4 murs, avec un bébé qui pleure, est un aller simple vers le baby blues. Il est donc important de s’entourer de personnes qui nous rappellent qu’élever un enfant est loin d’être facile et qu’elles seront là pour nous en cas de besoin.
S’organiser pour ne pas être dépassée
Lorsque je parle d’organisation, je vise aussi les repas. Par exemple, moi je me rappelle que je découpais mes légumes frais pour les mettre au congélateur à l’avance. De cette façon, je gagnais énormément de temps sur la préparation des repas (et je ne mangeais pas n’importe quoi aussi). Bon, sinon tu peux aussi acheter des légumes congelés, mais c’est moins amusant. 😒
Côté garde, il serait préférable de t’organiser aussi pour savoir si quelqu’un d’autre s’occupe de bébé au moins une fois par semaine ou non.
Enfin, s’organiser pour les tâches ménagères est, je pense, réellement important pour le moral. Personnellement, je me sens vite à l’étroit si tout est en désordre. Et je ne pense pas être la seule. N’oublie pas que le baby blues est en réalité une petite pièce, ajoutée à une petite pièce, puis une autre… Finalement, il suffit de souffler et tout s’effondre comme un château de cartes.
Communiquer avant d’atteindre un point de non retour
La communication sera toujours un pilier essentiel pour éviter le baby blues. Que tu sois en couple ou non, trouver une personne à qui parler de tes maux est primordial. Ainsi, tu pourras respirer un peu en confiant tes craintes à cette personne avant qu’elles ne se transforment en vilaine dépression.
Là encore, il peut s’agir d’une amie, d’un membre de confiance de ta famille, ou de toute autre personne à qui tu peux parler sans te sentir jugée. Et crois-moi, je sais à quel point il est difficile de sortir du silence dans ce cas précis. Tu as l’impression que si tu dis du mal de ton rôle de mère, on va te réprimander. Ou pire, si tu oses dire ne plus supporter les pleurs de ton propre bébé, on te verra comme une mère indigne.
Déjà que tu dois lutter pour accepter ton corps après cette grossesse. Si ça touche aussi au moral, tu n’iras pas loin. Mais laisse-moi te dire que tout ce que tu ressens est bien vrai. D’ailleurs, tu n’es pas la seule à le vivre. Des centaines d’autres mamans s’enferment seules dans une pièce en laissant pleurer leur bébé quelques minutes, car elles n’en peuvent vraiment plus. Elles se sentent arriver à un point où elles ne peuvent plus se contrôler et préfèrent s’éloigner. C’est humain. Tu n’es qu’humaine. Tu n’as pas de cape de super héros. Et tu n’as pas à porter un masque de mère épanouie lorsque ce n’est pas le cas. Alors cesse de culpabiliser et parles-en. Promis, non seulement tu te sentiras mieux, mais en plus tu fermeras la porte au nez au baby blues.
Se reposer pour ne pas nourrir le baby blues
Tu veux que je te dise ? Le baby blues est un vilain monstre qui se nourrit de tes peurs, de ta fatigue et de ton manque de confiance en toi. Tu sais, ces mêmes monstres qui nous faisaient peur étant enfant. Sauf que le baby blues est bien réel, lui. Il est tout simplement le reflet de tes craintes dans ton rôle de mère.
Et te reposer n’est pas une option si tu veux éviter le baby blues. Fais une sieste en même temps que ton bébé. Repose-toi chaque fois que tu en as l’occasion. Tant pis si tu n’as pas coché toutes les cases de cette fichue to-do list : ta santé compte plus que tout. Ne rentre surtout pas dans ce cercle vicieux où tu négliges ton sommeil, en te disant “c’est pas si grave”. Ah oui, peut-être même que tu essayes de te convaincre que tu n’es pas fatiguée. Que tu peux tenir le coup. Mais ces jolies cernes, ton nouveau penchant pour le café et ces habits que tu peines à changer ne sont pas des témoins en ta faveur. 😅
Éviter le baby blues : Déléguer lorsque c’est possible
Ahh… c’est plus facile à dire qu’à faire. J’en conçois. D’abord, tu as peur que cette personne ne s’occupe pas aussi bien que ça de ton bébé. Tu as aussi cette difficulté à te détacher de lui, et ce, même si c’est compliqué à gérer au quotidien. Mais que veux-tu, tu l’as porté neuf mois après tout. Il faisait partie intégrante de toi pendant aussi longtemps. Alors on ne t’en veut pas si tu n’y arrives pas aussi facilement.
Néanmoins, c’est souvent une bonne chose de prendre un peu de temps seule. Ce temps ne doit pas nécessairement être long. Tu peux par exemple t’accorder une sortie shopping sans bébé pendant une heure. Ou juste faire quelques courses sans avoir à porter un cosy. Oui, ça a son charme. Tu auras d’abord du mal à penser à autre chose que ton bébé : ce qu’il fait à ce moment même, s’il a faim, peur… Puis ensuite, ça deviendra réellement un plaisir. Alors il ne reste plus qu’à trouver à qui déléguer la garde de ce nouveau-né, n’est-ce pas ?
Et toi, dis-moi, as-tu déjà vécu un baby blues ? Quel conseil donnerais-tu à la maman que tu étais à ce moment-là pour t’en sortir ?
Je commence… Personnellement, j’aurais dit : “Lâche prise. Ça va aller. Juste, lâche prise. Arrête de vouloir être parfaite. Arrête de vouloir que tout autour de toi soit parfait. Tu es forte. Tu as supporté tellement de choses jusque-là. Personne ne t’avait dit que ça serait si dur. Mais tu es toi. Alors c’est assez. Tu es une maman après tout.”
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