Pourquoi mon Enfant Pleure ? 7 Causes Probables à Passer en Revue
Ou Comment désamorcer la bombe avant l’explosion… 😅
Tu connais la méthode la plus efficace pour faire perdre tous ses moyens à une maman ? Eh oui, c’est d’entendre son enfant pleurer. J’ajouterais même de se demander POURQUOI son enfant pleure.
Alors, oui, c’est normal pour un enfant de pleurer, mais interpréter ses pleurs, c’est une autre paire de manches. Surtout lorsque l’enfant ne parle pas encore et donc ne sait pas comment exprimer ce qu’il veut ou ressent. Enfin, si tant est que la raison soit rationnelle.
Résultat, les mamans se retrouvent souvent perdues et ne savent pas comment décrypter les pleurs. Et bonjour le sentiment de frustration.
Si tu fais partie de ces mamans, voici quelques-unes des causes les plus probables aux larmes de ton enfant.
1 – Ton enfant est épuisé
Quand ton enfant fait une crise monstre parce que tu ne lui as pas donné le couvert bleu, il y a fort à parier que la fatigue y soit pour quelque chose.
Et puis, c’est quand même la cause la plus fréquente aux pleurs d’un enfant.
Tu peux donc au moins minimiser le risque que ça arrive en établissant une routine de sommeil solide en fonction de l’âge et de l’heure à laquelle ton enfant se réveille le matin.
Attention, les heures de sommeil recommandées par ta super cops Laura ne sont pas des modèles. Ce qui importe, c’est le rythme de ton enfant.
Pour le connaître, la clé est toujours l’observation. D’ailleurs, ça te permettra aussi de juger si ton enfant a encore besoin de faire des siestes. Certains enfants les refusent catégoriquement tandis que d’autres n’attendent que ça. Si ton enfant est contre, inutile de forcer. Propose-lui simplement un temps calme. Ce qui, en soit, est déjà pas mal.
Lorsque ton enfant pleure et que tu remarques les premiers signes de fatigue (frotter les yeux, chouine pour rien, yeux qui pleurent, bâillement…), c’est peut-être le moment de se reposer pour mieux reprendre.
2 – Ton enfant a faim
Genre vraiment faim. Et je suis sûre que tu sais exactement de quelle faim je parle. Celle que même les adultes connaissent.
Un enfant, même s’il est très jeune, sait reconnaître quand il a faim. Le souci, c’est qu’il est peut-être trop occupé à jouer pour venir te le dire sur le coup, ou que la faim s’est mélangée à d’autres facteurs comme la fatigue, l’ennui, ou le sommeil.
Tiens, par exemple, quand tu prends ton enfant au magasin et qu’il a ultra faim, les probabilités pour qu’il ne te fasse pas regretter ton initiative sont très minces. On est d’accord ?
Sachant cela, il faudrait voir venir la crise droit devant quand les facteurs sont alignés. Si tu ne peux pas décaler tes courses, pense à emporter un encas sain dans ton sac.
3 – Ton enfant est sur stimulé
Si tu as déjà fait l’erreur d’emmener ton enfant dans un mariage ou tout autre endroit bondé de monde, tu comprendras pourquoi je dis ça.
Un enfant n’arrive pas à gérer le surplus de stimuli. Alors devine ce qu’il se passe quand il se sent entouré de sollicitations ? Exact, il se met dans tous ses états.
Et accessoirement, tu vois perler de chaudes larmes sur ses joues. À ce moment-là, ton enfant a clairement besoin d’un break.
Il est important de le sortir de cet environnement et de le laisser prendre quelques minutes pour retrouver ses repères.
En revanche, pour certains enfants, même ce break ne suffira pas. Si ton enfant semble bouleversé et inconsolable, mieux vaut rentrer plus tôt que prévu.
4 – Ton enfant est stressé
Le stress est une cause très probable de larmes, en particulier chez les enfants plus âgés. Bon, en tant que parent qui a des factures à payer et un foyer à faire tourner, tu dois te demander ce qui peut bien stresser un enfant.
Je t’assure, beaucoup de choses.
On remarque notamment du stress chez les enfants qui ont une journée bien chargée et peu de temps libre pour jouer de manière créative – ou juste se détendre.
Il faut aussi noter que l’environnement de l’enfant se révèle souvent être la cause du stress (problèmes dans le couple, déménagement, routine changée…).
Tu savais que si ton enfant entend quelque chose d’intriguant aux informations du soir, il pourrait y penser toute la nuit et se retrouver stressé ? D’où l’importance de communiquer avec ton enfant. Parfois, une simple discussion peut apaiser bien des maux.
En aidant ton enfant à réduire les circonstances stressantes, tu lui donnes une chance d’apprendre à gérer ses émotions.
Dès le plus jeune âge, tu peux lui apprendre des exercices de respiration, l’initier à la méditation ou le laisser choisir un loisir pour se calmer.
5 – Ton enfant a besoin d’attention
C’est étrange à quel point certaines fois, les larmes de ton enfant sortent presque de nul part. Il était très bien, jouait calmement, tu as tourné le dos pendant une seconde et tout à coup il s’est mis à pleurer.
Humm, on dirait que quelqu’un a cruellement besoin de ton attention. Ce quelqu’un sait même que pleurer est un bon raccourci pour avoir toute ton attention. Ah et, même si elle est négative, aux yeux de ton enfant, ton attention en vaut la peine.
Traduction, répondre par “arrête de crier” ou “pourquoi tu pleures maintenant ?!” ne ferait que l’encourager à continuer sa crise.
Voilà pourquoi je te conseille d’ignorer les comportements destinés seulement à voler ton attention. Enfin, dans la mesure du possible. Et quand je dis ignorer, ça veut dire aucun contact visuel avec ton enfant, pas la moindre réaction à sa crise. Tu ne devrais pas non plus entamer une conversation avec lui quand il se comporte comme ça.
Au final, il va réaliser que ça ne sert à rien de perdre son énergie à crier et pleurer sans que personne ne le calcule.
Montre à ton enfant qu’il peut très bien attirer ton attention en jouant avec toi, ou en utilisant des mots gentils. D’ailleurs, n’oublie pas de le féliciter lorsqu’il le fait.
Je sais que c’est difficile après une dure journée, mais fais au mieux pour lui accorder des doses d’attention positives au quotidien. Le mieux étant de prévoir quelques minutes chaque jour pour jouer au sol avec lui, ou juste discuter ensemble.
Après tout, qui voudrait gaspiller son temps à faire une crise, en disposant déjà de l’opportunité d’être sous le feu des projecteurs.
6 – Ton enfant veut quelque chose
Une chose importante. Les jeunes enfants ne savent pas faire la différence entre besoins et envies. Quand ils veulent quelque chose, ils ont la fâcheuse tendance à affirmer en avoir besoin – et tout de suite.
Et ça vaut aussi pour ton enfant. Qu’il veuille absolument jouer avec ton téléphone ou qu’il déclare que c’est l’heure d’aller au parc, toutes les raisons sont bonnes pour quelques larmes attendrissantes.
En parlant d’attendrir, si tu craques après avoir dit non – soit parce que tu culpabilises, ou parce que tu ne supportes plus ses pleurs – tu envoies un message express à ton enfant. À savoir, « si je pleure comme ça, maman cèdera et me donnera ce que je demande ».
Mais attention, je ne te dis pas non plus de lâcher un “non” en restant de marbre. Il est essentiel que tu lui montres de l’empathie pour qu’il puisse accepter le refus.
Tu peux lui dire quelque chose comme “Je comprends que tu te sentes bouleversé maintenant”, ou “Moi aussi, je me sens triste quand on ne peut pas partir au parc” tout en lui montrant que tu tiens à ta parole.
Pour éteindre le feu avant l’incendie, tu peux lui proposer un coloriage (ce qui se révèle relaxant même pour les adultes), une activité Montessori en piochant parmi ces idées et bien sûr, l’encourager à parler de son émotion.
7 -Ton enfant tente d’échapper à une demande
Quand ton enfant ne veut vraiment pas faire quelque chose (comme ranger sa chambre, ou se préparer pour aller au lit) c’est la fontaine de larmes assurée.
Alors bien sûr, ton enfant peut pleurer parce qu’il est triste de te quitter pour aller au lit. Ou de te quitter tout court – coucou l’angoisse de la séparation. Mais parfois, ses larmes sont juste une façon de faire traîner les choses pour ne pas faire ce que tu lui as demandé.
Si c’est le cas, commence par valider les sentiments de ton enfant en disant : « Je sais que c’est difficile de ramasser tes jouets quand tu as encore envie de jouer ». En même temps, évite de te lancer dans une longue discussion ou une lutte de pouvoir. Rappelle-toi, même une attention négative lui convient.
Offre plutôt un avertissement qui décrit les conséquences auxquelles il peut s’attendre. Par exemple : “si tu ne ranges pas tes jouets maintenant, tu ne pourras pas jouer avec après le déjeuner.”
Tu peux aussi tenter une diversion en faisant une course pour ranger les jouets le plus vite possible. Ou simplement lui proposer ton aide pour que le rangement ne soit pas une corvée.
Chaque fois que ton enfant est contrarié, c’est une occasion de l’aider à prendre des mesures positives. (Si tu n’arrives pas à garder ton sang froid face à son comportement, lis vite cet article.)
Tu te demandes encore pourquoi ton enfant pleure ? Des pleurs inexpliqués et à répétition peuvent parfois cacher une douleur invisible comme une otite, ou un souci de l’ordre de l’ostéopathe.
Quelle que soit la raison des pleurs de ton enfant, il appréciera que tu sois là pour le réconforter. Et ce, même si tu ne peux pas résoudre le problème d’un coup de baguette magique.
Sinon, tu as déjà connu THE situation d’incompréhension des pleurs de ton enfant ? Raconte-moi ton expérience en commentaires.